... 581, le droit de souffrir
"Souffrir en silence, quel désaveu de soi-même".
Grégoire DELACOURT
Balade d'une dévoreuse de livres
"Souffrir en silence, quel désaveu de soi-même".
Grégoire DELACOURT
"Lire c'est aussi écrire. Quand le livre est refermé, on le continue".
Grégoire DELACOURT
Roman.
... Comment écrire sur ce livre-là ?
Ca résonne comme un testament intime. Qu'il est, sans doute. En toute pudeur, à l'image de cet auteur que j'aime tant, qu'est Jean-Philippe Blondel. Se dire qu'il reste le doute, se dire que je ne savais pas, ce drame intime, et sur lequel il écrit peut-être... Sa mère et son frère, fauchés dans un accident de voiture ; son père, quatre ans plus de tard, de même. Alors, ses pas, pudiques, au garçon de 22 ans, pour s'en sortir. Aux prises avec la mort. Son épopée choisie aux Etats-Unis, avec ses deux meilleurs amis, Laure et Samuel. Sur les traces d'une chanson. Un périple qui s'intercale avec des souvenirs, passés, de ses êtres perdus. Réapprendre à vivre, un peu, dans la douleur, en frontale avec la vie.
Blondel, toujours aussi juste, et jusque dans ce récit intime, ou qui semble intime.
. Et rester vivant, Jean-Philippe Blondel, 2011, éd. Buchet-Chatel.
"Est-ce qu'en marchant dans les traces de l'autre, on arrive à pénétrer sa conscience et à le voir de l'intérieur ?".
Jean-Philippe BLONDEL
"Je n'aime pas à parler des vivants, parce qu'on est de temps en temps exposé à rougir du bien et du mal qu'on en dit ; du bien qu'ils gâtent, du mal qu'ils réparent".
DIDEROT
"La prudence ne nous assur[e] point un bon succès, mais elle nous consol[e] et nous excuse d'un mauvais".
DIDEROT
"Combien de projets sagement concertés ont manqué, et combien manqueront ! Combien de projets insensés ont réussi, et combien réussiront !"
DIDEROT
"Laisse à mes ennemis leurs interprétations malignes : je suis trop heureux que ce soit le seul mal qu'ils me puissent faire".
MONTESQUIEU
"C'est un malheur de n'être point aimée ; mais c'est un affront de ne l'être plus".
MONTESQUIEU
"La vie est un chemin instable bâti sur des rencontres qui sont comme des pilotis. Il faudrait garder tous les noms en mémoire".
Erik ORSENNA