... 571, de l'inutilité de la pelouse !
"Elle n'a jamais compris l'intérêt des pelouses. Si elle avait le choix, elle opterait pour un fossé avec un pont-levis et des crocodiles". !
Margaret ATWOOD
Balade d'une dévoreuse de livres
"Elle n'a jamais compris l'intérêt des pelouses. Si elle avait le choix, elle opterait pour un fossé avec un pont-levis et des crocodiles". !
Margaret ATWOOD
"Comme c'était difficile de se justifier. Les mots pesaient et n'expliquaient rien si on ne les comprenait pas à demi".
Michèle MANCEAUX
"Ce serait le pire échec. Je ne te détesterai jamais, je te le jure. Quoi qu'il arrive".
Michèle MANCEAUX
"La vraie privilégiée de nos jours c'est la femme qui gagne son argent toute seule".
Jean ANOUILH, 1953
Théâtre.
Ah, retrouver le théâtre d'Anouilh. Quel plaisir !
Retrouver des traits de caractère, des répliques approchantes...
J'aime décidément son théâtre. Sa manière de nous donner l'histoire, en densifiant tellement les dialogues bien au delà du simple instant présent.
J'ai aimé sa mise en scène des personnages dans l'histoire, qu'ils soient en scène pendant que l'histoire se joue, se jouant des temporalités par ce biais qui crée de la dramaturgie.
J'ai souvent souri, j'ai trouvé ça interéressant, drôle, intelligent, cette fresque qui donne à voir l'histoire de Jeanne d'Arc, ces réflexions sur la foi, le pouvoir, le courage, la peur, le rôle des hommes et des femmes sans se départir d'une époque.
Les dialogues ne sont jamais vains.
C'est un théâtre profond et sensé que le théâtre d'Anouilh. A lire et à relire.
. L'Alouette, Jean Anouilh, Folio Livre de Poche. 1953.
"Les vrais miracles, ceux qui font sourire Dieu de plaisir dans le ciel, ce doit être ceux que les hommes font tout seuls, avec le courage et l'intelligence qu'Ils leur a donnés".
Jean ANOUILH
"Dieu ne demande rien d'extraordinaire aux hommes. Seulement d'avoir confiance en cette petite part d'eux-mêmes, qui est Lui. Seulement de prendre un peu de hauteur. Après Il se charge du reste".
Jean ANOUILH
Roman.
Je me suis laissée tenter par ce livre trouvé au hasard sur une braderie. Et finalement j'ai bien fait, cela me permet d'adoucir mon souvenir de l'auteure Milena Agus ! Je n'avais pas du tout adhéré à Mal de pierres.
Avec ce livre-là, dans la peau d'une narratrice, jeune, naïve, candide. Une adolescente probablement. Elle raconte sa famille, son grand-père, son père, sa mère dépressive, et la voisine, "Madame", et surtout elle, d'ailleurs. Une femme, seule, qui a choisi d'avoir sa maison d'hôtes, en Sardaigne. Et qui, malgré l'insistance des promoteurs, ne veut pas vendre son domaine pour qu'il soit transformé. On suit la vie en général de ces deux familles, et les choix de chaque membre de ces deux entités.
Et cette Madame, attachante, avec ses gri-gris, ses robes découpées dans de vieux tissus, ses amours, sa grande solitude ; une femme qui apparaît en transparence plus fragile que la force qu'il faut sans doute pour choisir ce destin.
Quant au Battement d'ailes, il est associé au père de la narratrice, parti, ou disparu, la condamnant à imaginer... Et lorsque les couvertures se soulèvent dans les airs comme des ailes, elle se projette dans l'idée que c'est son père qui communique avec elle.
. Battement d'ailes, Milena Agus, 2008 pour la traduction française, éd. Liana Levi.
"Ca ne pouvait pas continuer parce que pour lui un arbre n'était qu'un arbre tandis que moi, je pensais sans cesse à tous les mots nécessaires pour lui redonner sa signification perdue".
Milena AGUS
"Les plus belles aventures arrivent à ceux qui savent d'abord se les raconter".
Milena AGUS