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Le blog de la souris jaune

Célestine du Bac :)

18 Juin 2022, 14:32pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Ce livre m'a été offert deux fois, en moins d'un mois : par mon fils et mon amie Nolwenn. Il était donc tout à fait inévitable que je le lise un jour ! J'ai donc été doublement impatiente de m'y plonger.

Mon avis aurait pu être beaucoup plus enthousiaste si la deuxième partie du roman avait été autre, je dois l'avouer : car plus le roman avançait, plus j'étais un peu sceptique... 

Cependant, une chose, qui est vraie : je l'ai dévoré, et n'ai eu de cesse de le terminer, tant j'avais plaisir à le retrouver. Ce qu'on appelle un plaisir addictif très très précieux !

Je dois dire ici que l'écriture ne m'a pas convaincue ; est-ce parce que c'est un livre très particulier pour Tatiana de Rosnay, un livre "de jeunesse", qu'elle explique avoir ressorti des cartons 26 ans après (alors il avait été refusé par l'éditeur), l'a trouvé tout à fait digne d'être publié d'où sa parution très récente ! 

Drôle, ça, je trouve... Le fait est cependant que je n'ai pas été convaincue par son écriture. C'est une auteure que je ne "rencontre" pas toujours ; cependant, je me souviens d'une belle lecture avec Le Coeur d'une autre

Je vais avoir du mal à vous parler de ce livre-ci sans trop divulgacher, mais je vais essayer !

C'est donc l'histoire d'un jeune garçon, qui passe son bac, Martin. Un jeune garçon un peu solitaire même s'il a un ami Oscar (euh, cette amitié est d'ailleurs bien étrange, car ils semblent n'avoir aucune proximité et Oscar semble n'être qu'un rouage du récit !). Martin a perdu sa mère il y a 16 ans dans une catastrophe aérienne, son corps n'a jamais été retrouvé... Il vit avec son père, un avocat qui collectionne les conquêtes féminines, sa plaie de coeur étant, on l'a compris, mal ressoudée...

Martin se prend d'affection pour une SDF, Clémentine, qui "campe", rue du Bac. Clémentine du Bac... C'est cette histoire qui est plaisante, attachante, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le No et moi de De Viguan. J'avoue avoir été moins convaincue par la suite de l'histoire, qui entrainera Martin au Maroc sur les traces de... Pourquoi ? Je ne le comprends toujours pas. Pour nous offrir une fable moderne, sans doute, mais que je trouve finalement assez amère, même si Martin, évidemment, en se rendant au Maroc, ne perdra pas son temps...

Bon, j'ai fait ce que j'ai pu pour ne pas trop divulgacher, j'espère que vous n'avez pas trop lu entre les lignes !

Merci tout à fait chaleureux à mon fils et à Nolwenn pour ce cadeau, chacun de leur côté...

. Célestine du Bac, Tatiana de Rosnay, éd. Robert Laffon, mai 2021.

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L
en relisant mon commentaire je ne suis pas certaine que mon humour soit explicite , désolée ce ne sont pas des propos sérieux.
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L
hi hi tu me fais rire :)) j'avais bien noté, je connais Luocine, que crois-tu ?! N'oublie pas que j'ai le privilège assez unique de l'avoir vue dans un maillot de foot rose ?! Et si... Ah ah... Alors ?! Tu vois que je connais son humour, non mais ! ... :))
L
et alors !!! t'arrive- t'il de penser à moi qui ne peut lire les romans que si on les divulgâche ... bref! un jour il faudra que je crée un blog pour ceux et celles qui aiment connaître la fin avant de se plonger dans un roman, je vais faire un peu de philo niveau Luocine : est ce que le fait que tu connaisses la fin de ta vie t'empêche de vivre ? je ne lirai pas ce roman car comme toi cette écrivaine m'a déçue mais je ne sais plus pour quel livre.
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L
Et en attendant, eh bien je vais divulgacher ! : rien que pour toi ! Attention, que ceux qui ont peut-être envie de lire et de découvrir le livre ne lisent pas ce commentaire ! <br /> Donc : notre Célestine tombe malade, alors que Martin s'est beaucoup attaché à elle ; hospitalisée, il la veille, mais ellle meurt. Cependant, elle ou son esprit je ne sais plus, a le temps de lui dire : ta mère (disparue dans un accident d'avion, et donc qu'il pense morte) tu pourras la trouver à Ouarzazate (en substance)... alors le personnage principal part en traque évidemment, jusqu'à Ouarzazate... son enquête, après force suspense, le mène à une suédoise (comme elle), de même apparence physique qu'elle, lui ressemblant comme deux gouttes d'eau... Alors évidemment on pense que c'est bien elle ! Et c'est juste alors qu'il est devant elle, que Martin découvre, horreur, qu'elle n'a pas les yeux de la même couleur qu'elle !! Et donc que ça ne peut pas être elle... Là franchement, je me suis dit : était-ce bien nécessaire ?! N'était-ce pas inutilement trop cruel...?!... voila voila, miss :))
L
Je suis POUR la création de ce blog "spécial" divulgation, enfin la liberté, enfin les explications intégrales, sans limites, pour parler d'un livre ! :)) quant à ta question de philo... hi hi de la part de quelqu'un qui commence TOUJOURS Ses lives en lisant la fin, comment dire..... :))) je sais que l'écriture compte beaucoup, bien évidemment, mais vraiment, il y a certains rouages de l'histoire qu'il n'est peut-être pas sympathique de divulgacher, tu ne trouves pas ? Par exemple, un de mes livres fétiches (par ailleurs pourtant plutôt mal écrit !!) est le liseur... Mais il vaut mieux ne pas connaître l'histoire et la découvrir... C'est ça, en fait : divulgacher l'histoire profite aux romans dont l'écriture, la forme, le style, n'est pas exceptionnel... Non ? :)