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Balade d'une dévoreuse de livres
Top articles
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... 784, la formule secrète du bonheur
"La formule secrète du bonheur ? Il faut se dire à l'intérieur "brille, brille." Tu fermes les yeux et tu répètes "Brille, brille", c'est tout. Et alors, des étoiles se mettent à briller les unes après les autres dans les ténèbres qui t'habitent, et un...
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... 777, naissance de la société de consommation
"C'est la première fois que j'entre dans un de ces grands marchés (...) ; Nous nous promenons entre les rayons et nous raflons tout ce qui nous plaît ; il y a une telle profusion de viandes, de poisson et surtout de boîtes de conserves que le choix est...
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Bonne année 2016 !
... Vous qui visitez cet espace depuis un moment déjà, je vous dis merci. Merci pour votre intérêt, ces échanges, ces partages. C'est de cela que je vous souhaite que soit marquée votre année 2016. Riche de belles lectures, qui procurent enthousiasme,...
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... 498
"L'idéologie de la victoire est probablement une des causes principales du problème du mal dans le monde. L'idéologie de la victoire : celui qui gagne, celui qui a le prix, celui qui est le premier, etc. Non ! Mettez-vous du point de vue de la victime...
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... 754, la vie
"Il y a des vies minuscules, on ne se rend pas compte. Ce n'est pas une question de temps, on pourrait tous vivre quatre-vingts ans, ça ne changerait rien. Il y a des vies qui sont immenses, qui ont embrassé toutes les dimensions du monde. Et il y a des...
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... 291
"Hélas ! Qu'est-ce que cette vie qui nous échappe à chaque instant et que nous remplissons si légèrement d'amertumes ? un supplice, si l'on souffre ; un délire, si l'on est heureux ; et toujours de la vie, de la vie que l'on dépense, que l'on prodigue,...
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... 287
"Je marchais, je respirais, je souriais, mais si l'on m'avait vraiment observée de près, on se serait aperçu que mes pas, mon souffle, mon sourire lui-même étaient ralentis, décalés. J'aspirais à l'immobilité. Comme quelqu'un qui guette la surface grise...
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... 324
"Je peux imaginer que s'il existait un Dieu aimant, le diable serait poussé à détruire jusqu'à la plus faible, la plus imparfaite imitation de cet amour. Ne craindrait-il pas de voir se développer cette habitude d'aimer, et n'essaierait-il pas de nous...
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... 626, nuits
"C'était l'oasis, la salle noire de l'après-midi, la nuit des solitaires, la nuit artificielle et démocratique, la grande nuit égalitaire du cinéma, plus vraie que la vraie nuit, plus ravissante, plus consolante que toutes les vraies nuits, la nuit choisie,...
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... 305
Le temps : nous pouvons le diviser facilement, le mesurer, nous en servir pour organiser nos repas et trinquer à son passage. Nous pouvons le déployer mathématiquement, l'utiliser pour exprimer des idées sur l'univers observable, et pourtant, lorsqu'il...
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... 295
"On ne sait pas ce que le temps fera de nous en superposant ses fines couches indiscernables, en quoi il peut nous convertir. Il avance à la dérobée, jour après jour, heure après heure, et pas à pas empoisonné, il ne se fait pas remarquer dans son labeur...
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Raisonner par le plein et non par le vide
Il est temps de raisonner par le plein, et non par le vide... Il est stupide de fermer des rayons de supermarché au nom de l'équité ! Nous voulons des livres, est-ce si compliqué à comprendre ?! J'adhère totalement aux propos de François Busnel dans la...
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"L'amour, cette fiction millénaire, se nourrit des obstacles qu'il s'oppose à lui-même, se déplace en trébuchant à force de bâtons qu'il place dans ses propres roueries, bute sur tous les possibles et se suicide à grandes lampées de cigüe imaginaire auxquelles...
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"Une fois que l'on a décidé de ne pas laisser les choses flotter, se diluer et mourir en silence ni leur conclusion s'affadir, alors en général il devient ardu et presque impossible d'attendre ; il faut dire ce qu'on a à dire, il est pressant de s'en...
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"Si l'on vante les mérites du poste récepteur et des bulletins météo, le fait est bel et bien qu'on ne se rappelle rien ou presque de ce qui sort de l'appareil. En revanche, les lectures édifiantes à la maisonnée restent gravées dans la mémoire, de même...
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... 252
"De la question de l'hérédité... Est-ce qu'écrire tient à distance la fêlure ? L'écriture en elle-même, non, mais l'écriture et l'utilisation de l'histoire pour comprendre ce que les acteurs, eux n'avaient pas compris, ni le fils, ni le père du fils,...
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... 247
"Et si, derrière ses échecs, il y avait autre chose, d'admirable, cette rage de forcer le destin avec son esprit, d'avancer envers et contre toute logique, de ne pas renoncer malgré la certitude de la défaite, d'assumer la contradiction d'une cause juste...
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... 234
"Il lui suffisait de penser à la mise en plis qu'elle devait se faire, à la robe qu'elle allait porter, à la prochaine lettre qu'elle écrirait pour que tout commence à aller mieux. Depuis quelque temps, ces petites choses lui permettaient de s'extraire...
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... 216
"La vie de chacun d'entre nous contient sa part de tristesse, de souffrance et de déception, et tout cela est plus aisé à supporter si l'on croit qu'il y a une autre vie à venir dans laquelle les imperfections et les injustices de celle-ci seront compensées...
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...181
"Subitement, la nuit, une porte dérobée s'ouvre pour laisser entrer des personnages honnis, qui se vengent d'avoir été bannis de nos pensées diurnes. Nous croyions les avoir congédiés, or ils attendaient que sonne minuit pour reparaître dans notre théâtre...
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"La Crise rend les hommes un peu plus seuls. Que signifie encore ce nous qui revient à tire-larigot dans les conversations ? Le nous meurt. Au lieu de se regrouper autour d'un feu, les je s'isolent, s'épient. Chacun croit s'en sortir mieux que le voisin...
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"Telles sont les visions qui sans trêve viennent flotter à la surface de la réalité des choses, subjuguant souvent le voyageur solitaire, annihilant en lui tout sens de la terre, tout désir de revenir, et lui donnant en échance, un grand sentiment de...
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...105
"Et si l'intelligence était une maladie ? Quand l'humanité se mettait à galoper frénétiquement comme au cours des cinquante dernières années, à empiler progrès sur progrès, technologie sur technologie, quand elle courait si vite que l'homme lui-même s'essoufflait,...
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...88
"Le lien unissant l'homme et la place qu'il occupe dans la vie est bien mystérieux. Peut-on imaginer que quelqu'un, dès l'enfance, se prépare consciemment à la profession de proctologue ou de vidangeur ? Il faut bien pourtant que tôt ou tard nous devenions...
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Fuir "le vieux monde, celui de la consommation à outrance, de la culpabilisation générationnelle et de la recherche permanente du bonheur, de l'insatisfaction éternelle et du besoin sans cesse suscité par les affiches criardes et les publicités aguicheuses....