Et puis, Paulette... :(
On ne peut pas dire que j'aie été très
emballée par ce dernier livre de Barbara Constantine. D'elle, je n'avais lu que son Tom, petit Tom, tout petit homme Tom, que j'avais beaucoup aimé.
Mais là... Dieu que je me suis ennuyée ! J'ai eu l'impression de lire du Gavalda avec ses bons sentiments dégoulinants à la louche... et comme son style, truffé de "ça" m'a très vite énervée, eh bien, je dois bien avouer que je n'ai trouvé guère d'intérêts à ce livre. On peut dire que la première moitié du livre est très insipide ; d'autant que ses personnages ont le trait gros, et qu'à force de le forcer, justement, le trait, ils en deviennent carrément caricaturaux !
Ce qui m'a gêné aussi, c'est la nostalgie qui transpire de ce roman. Même si son propos c'est de dire : voyez quelles belles choses on pourrait faire si on ouvrait les bras, et si on essayait de vivre tous ensemble ! Mais elle peint ici une fresque rurale sensée se passer de nos jours, dans un cadre digne des années 50. (Les femmes aux portes de la mort portent leur dentelle noire... vous en connaissez beaucoup, vous, des comme ça, de nos jours ??) J'ai commencé à frémir, disons, j'ai dû lever le sourcil lorsqu'elle met ensemble tout ce petit monde (puisque tout est gros comme une maison, on sait bien que c'est là qu'elle veut en venir), donc, j'ai trouvé l'ombre d'un soupçon d'intérêt dans la deuxième partie du livre lorsque tout ce monde-là cohabite...
Finalement j'ai aimé les histoires carrément abolies ou éloignées dans ce livre-là, plutôt que cette mélasse de bonnes intentions : l'histoire de Lionel, le fils ainé parti à l'autre bout du monde s'occuper de l'entretien de la cloture électrique des dingos (métier improbable s'il en est !), et l'histoire de Marceline...
Cela dit, je n'en garderai je pense qu'un souvenir fugace, et je ne le recommanderai pas...
. Et puis, Paulette... Barbara Constantine, éd. Calmann-Lévy, 2012.