Les danseurs de l'aube :)
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Roman.
Le bémol pour ce roman réside dans l'écriture : comme je l'ai trouvée assez "plate", je crains d'oublier assez vite ce roman. C'est dommage, car l'histoire est vraiment intéressante ! Et sans doute plus que ça, même..
Deux histoires en regard, à 70 ans d'écart. Deux histoires où il est encore question de l'intolérance des hommes à l'égard de la différence, de l'altérité...
Lukas est un jeune homme au physique indéterminé, il est aux prises avec son identité floue et l'étiquette que les autres ne parviennent pas à lui mettre, on est en 2017 ; il danse, il prend le parti d'être à travers la danse, et tout spécialement le flamenco ; il découvre l'histoire (réelle) de Sylvin Rubinstein, et se passionne pour sa personnalité. L'autre partie du récit va donc être, en alternance, l'histoire de ce Sylvin Rubinstein, une histoire que Lukas raconte à l'autre, une autre, une âme amie avec qui il danse : cette histoire va tisser un trait d'union entre ces entités...
Sylvin Rubinstein est un danseur de flamenco qui grandit dans l'amour d'une mère et d'une soeur jumelle... La guerre 39-45 et l'extermination des juifs lui prendra ses êtres chers et il n'aura de cesse de poursuivre les nazis pour tenter de mettre fin à cette horreur, qui plus est à l'origine de sa perte et traumatisme...
Et puis toujours ces hommes en noir (ainsi sont-ils incarnés) insupportables et terribles figures diaboliques homophobes ou xénophobes, dans les années 40 ou en 2017 à l'encontre des jeunes hommes "différents", indéterminés, ou des Roms...
. Les danseurs de l'aube, Marie Charrel, éd. de l'Observatoire, 2021.