Petit-déjeuner chez Tiffany

Roman.
J'avais inscrit ce livre dans ma PAL, sans me souvenir pourquoi. Voila, c'est fait. Oh, j'exagère ! Je dirais simplement que je ne suis pas, loin s'en faut, une grande fan des auteurs américains... Je n'aime pas Paul Auster, ni Fitzgerald, ni Fante... C'est cette ambiance, atmosphère que j'y retrouve qui ne me touche pas. Alors mon diagnostic est rude, d'autant que je me souvenais avoir été emballée par le seul livre de Truman Capote déjà lu, La traversée de l'été (mais si je suis honnête, je pourrais bien le relire car je n'en garde aucun souvenir, aucun, alors que cette lecture n'a que trois ans).
Encore une fois, ce livre-là ne m'a pas déplu. Mais je suis sûre aussi qu'il va disparaître de ma mémoire ! C'est donc un court roman de cet auteur américain écrit en 1958. Le narrateur nous raconte l'histoire d'Holly, rencontrée alors qu'elle avait une vingtaine d'années, et ayant marqué profondément ce narrateur... On pense bien qu'il en a été amoureux. C'est une de ces femmes "libres", entières quitte à être immorales... Bref, ils se rencontrent parce que leur logement est situé dans le même immeuble, qu'elle perd sans cesse ses clés et qu'elle sonne alors chez lui à toute heure de la nuit pour pouvoir rentrer... Il entre dans sa vie, à sa manière à elle, il la regarde vivre et avancer, jusqu'à ce qu'elle s'évapore...
C'est bien écrit, mais rien ne m'a véritablement bouleversée ou touchée. Ah, j'oublie de dire que le livre s'appelle Petit-déjeuner chez Tiffany parce que Holly, lorsque le cafard l'envahit, s'y rend... C'est une boutique luxueuse de bijoux et arts de la table...
J'aurais pu décrire sa fraîcheur, son chat qui n'a pas de nom parce qu'elle ne s'autorise pas à lui en donner parce qu'ils ne s'appartiennent pas, son horreur des cages, son amour profond pour son frère, les hommes qui s'entichent d'elle mais vous l'aurez compris, ce n'est pas un énorme coup de coeur...
. Petit-déjeuner chez Tiffany, Truman Capote, 1958 (US), 1964 (France).