L'enfant du lac

Roman.
Evidemment, ce livre-là, j'avais très envie de l'aimer. Symboliquement.
Mais... Il faut reconnaître que je n'ai guère eu la patience de le goûter. Beaucoup trop long et dilué pour moi. Véritablement agaçant, tant l'auteure tourne autour du pot, nous emmène incessamment sur de fausses pistes qui l'en finissent pas d'éclore puis de lentement s'éteindre... Franchement, j'ai fini par déclarer forfait au bout de la 484ème et d'aller lire les deux derniers chapitres. Eh ben franchement, j'ai bien fait ! Je crois que j'aurais pesté, si non, en apprenant où elle nous menait après nous avoir perdus dans toutes les directions plausibles avant...
Donc : ça a l'allure d'un roman policier, mais, peut-on dire que cela en soit un ? Après tout, il est bien question d'enquête ici. Même s'il s'agit d'une enquête 70 ans plus tard... justifiée un peu lourdement par l'éviction passagère de la police de la jeune femme qui mène cette enquête, Sadie Sparrow, et un pseudo-alibi personnel, on l'imagine bien, autour de la perte d'un enfant (Sadie semble avoir été contrainte d'abandonner un enfant à 16 ans, elle va se plonger dans le mystère de la disparition du petit Théo, en 1933, au sein d'une grande et belle maison, famille d'un certain milieu, et jamais élucidée...
Aucune piste ne nous sera épargnée et largement délayée, autour des trois soeurs notamment du petit Théo, Alice Clemmie et Deborah, et du couple parental Eleanor et Anthony... Franchement, je n'ai pas eu assez envie de m'accrocher à ces personnages pour rester avec eux 740 pages....
Merci cependant à Manolo qui a pris le temps de me le choisir et de me l'offrir, merci du fond du coeur...
. L'enfant du lac, Kate Morton, 2015. Edition Pocket.