Phèdre

Théâtre.
Continuer mon exploration des grandes oeuvres de la littérature.
Etre émue de pouvoir accéder à ces oeuvres qui ont traversé le temps, les siècles, là du XVIIe jusqu'à nous. Joie.
Bon, mais dire ici, que Racine n'est pas facile à lire.
Pièce en cinq actes, en vers, comme très très souvent au cours de ce siècle.
Inspirée de la mythologie, avec un Racine qui tient au "vraisemblable" ;
avouer que j'ai détesté non la pièce, mais ce personnage ! Détestable Phèdre, qui fait courir à leur perte tous autour d'elle, juste parce qu'elle aime.
Pardon, retour au XVIIe, et à la manière sans doute, qu'il convient d'en parler... ?
Les passions sont condamnables, la vertu doit triompher...
Bon : Phèdre a épousé Thésée, parti (heu, ces fichus héros masculins de la mytholohie qui contournent toujours à leurs engagements intimes en étant loin ! ça c'est dit :) ; seulement... elle croise Hipolythe, le fils de Thésée (et d'une Amazone) et... elle s'éprend de lui. Va le lui confesser. Lui en aime une autre. Thésée d'abord annoncé mort, revient, et pour sauver sa peau, elle accepte la proposition de sa nourrice qui lui dit qu'elle va mentir pour elle en disant que c'est Hipolythe qui a tenté de la séduire...
Ce qu'elle fait. Mais Phèdre n'assume rien, rend responsable de tout cette nourrice, Hipolythe est renié par son père à cause de Phèdre, et meurt... Phèdre aura beau jeu enfin, de se donner la mort, rongée de honte et de jalousie. Oups, eh bien c'était pas du tout un compte-rendu XVIIe que je vous ai fait là ! Bref, j'l'aime pas, Phèdre. :)
Ah oui : sur l'image, là, elle ne se bat pas du tout ; elle tient un temps l'épée d'Hipolythe entre ses mains, et leurre son monde dont Thésée avec ça ; mais elle ne se bat pas du tout. J'allais pas vous le laisser croire ! :)
Cependant, je suis très heureuse d'avoir enfin découvert ce morceau légendaire de la littérature française, grâce à Delphine, qui une fois encore me l'a mis entre les mains. Merci !
. Phèdre, Jean Racine, 1677.