Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants :(

Roman.
Prix Goncourt des lycéens 2010.
Je me suis profondément ennuyée avec Mathias Enard et Michel-Ange. Je n'ai pas aimé l'écriture, ni l'atmosphère, que j'ai trouvée froide, ampoulée, certes tenue, rigide, non-sensorielle.
Alors qu'il s'agit pourtant d'une plongée dans l'Orient. l'auteur s'est beaucoup documenté semble-t-il pour nous livrer cette partie de la vie de Michel-Ange, en 1506, où il quitte Florence et Rome pour construire un pont à Constantinople. Là où Léonard de Vinci s'y est essayé avant lui. Avant le tremblement de terre de 1509...
Je n'ai ressenti malheureusement aucune proximité avec les personnages, Michel-Ange et ses listes, ses sonnets, sa chasteté, son amour de la beauté, ou le poète Mesihi, amoureux de lui, qui avait pourtant tout pour être attachant.
J'attendrai un peu avant de m'attaquer à un autre Mathias Enard.
. Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Mathias Enard, Actes Sud, 2010.