Le club de la petite librairie

Roman.
J'aurais dû davantage me méfier.
C'était prometteur, mais peut-être un peu trop. L'idée de cette jeune femme qui découvre une nouvelle famille à travers les bénévoles d'une petite librairie d'occasion en plein New-York... Bon, en fait, elle m'a agacée, cette fille ! Ce qu'elle finit par accepter à la fin du livre, on le sait depuis le début (même s'il oscille, il oscille) : le type dont elle s'est entichée, le très beau Mitchell est un fieffé con ! Et ça m'a agacé de voir toutes les concessions qu'elle accepte de faire, juste pour le garder, alors que c'est un imbécile, et qui ne l'aime pas une seule seconde, qui veut juste sauver les apparences... Alors soit, ça arrive. Mais encore un livre où on nous montre une ravissante intello, sous la coupe d'un fieffé idiot, beau et plein d'argent, mais qui n'a pas l'once d'un sentiment... Pffff.
on le sait depuis le début, que ses vraies valeurs, sur lesquelles elle ne doit pas concéder, elles se trouvent au sein de la petite librairie. Mais elle est agaçante, avec son gel hygiénique et sa trop grande candeur.
Et comme c'est pas mer-veil-leu-se-ment écrit, on s'embête un peu, quand même, souvent...
Bref, j'ai pas été convaincue !
. Le club de la petite librairie, Déborah Meyler, février 2014, City Edition.