La vie est facile, ne t'inquiète pas
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Décidément, ce que j'aime le moins avec cette auteure, ce sont ses titres. Que je trouve vraiment peu apropriés. Celui-là, encore...
Alors j'ai pris l'histoire en cours, puisque ce troisième livre d'Agnès Martin-Lugand est la suite du premier, 'Les Gens heureux lisent et boivent du café'. Après avoir compris ce qu'étaient 'Les Gens', le nom du café littéraire créé par l'héroïne, vraisemblablement avec son mari de l'époque Colin, et sa fille, décédés dans un accident de voiture, on entre bien dans l'histoire. Qui se fait un peu fleuve, un peu trainante, pour nous emmener exactement là où sait assez vite qu'elle va nous emmener. Et même si l'expression 'river les yeux dans ceux de' finit par profondément nous agacer à force d'être utilisée trop de fois, eh bien, on accroche quand même. Bon. Les personnages ne sont pas très fouillés, un peu basiques ; peu importe, l'histoire prend quand même. Donc, Diane se reconstruit, dans et avec son café, et son meilleur ami Félix. Et puis elle rencontre Olivier, qui tombe amoureux d'elle, et elle se dit qu'elle aussi. Renaissance amoureuse, sentimentale, après ce traumatisme de la perte et du deuil de son mari et de sa fille. Mais l'Irlande, où elle semble qu'elle soit allée pour se retrouver un an auparavant, après la perte de mari et fille ; un homme, Edward, dont on comprend que leur histoire a été passionnelle. On sait d'emblée qu'en se revoyant d'abord par hasard, l'histoire va nous mener là. Bon. Plaisir de voir la lutte contre soi (euh, pas longue), et la reconnaissance de l'inclinaison qui nous fait basculer dans une autre vie. Plaisir de ces liens qui comptent, de la chaleur qu'ils procurent, et qui passent à la lecture. Plaisir de la lecture, malgré tout.
Merci à Samuel de m'avoir permis de lire ce livre.
La vie est facile, ne t'inquiète pas, Agnès Martin-Lugand, éd. Michel Lafon, avril 2015.