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Le blog de la souris jaune

feminite

La leçon de natation :))

29 Janvier 2023, 10:37am

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Je suis contente quand je parviens à lire et aimer un livre qui traine depuis très longtemps sur mes étagères... Celui-ci en fait partie, et je sais l'avoir essayé plusieurs fois sans être parvenue à le lire. Chose faite et avec beaucoup de plaisir ! J'adore l'idée qui se confirme si souvent que les rencontres avec un livre arrivent l'heure venue, que ça dépend de plein de choses mais pas (seulement) de notre volonté...

Donc, un petit plaisir de lecture ! Un livre léger, qui a des aspects de chick litt' avant l'heure je dirais, mais pas seulement. (Et en même temps, cette catégorie chick litt, qu'est ce qu'elle est agaçante !). Mais donc : l'histoire croisée, de deux femmes, âgées d'environ 35 ans, qu'on rencontre dans leur vie respective et qui vont finir par se croiser. L'une des psychothérapeute, Laurel, l'autre est prof de natation, Marna. Laurel a subi un traumatisme enfantin lourd, ce qui l'a toujours empêchée d'apprendre à nager, mais un jour, elle va décider, pour correspondre à l'image parfaite qu'elle a tenté d'avoir auprès de l'homme qu'elle aime, d'essayer d'apprendre à nager. La prof de natation, elle, est mariée depuis 13 ans, elle s'accroche à son mari comme à une planche depuis tous temps, mais leur couple va moins bien. Ce sont ces histoires croisées, qui vont se rencontrer. Avec un fond de psychologie assez présent, qu'on comprend puisque Laurel est thérapeute. Le traumatisme, la culpabilité, l'enfermement dans une boucle qui empêche d'avancer, les secrets qu'on garde et qui font "histoire" y compris au coeur d'un couple, j'ai trouvé ce livre très plaisant, agréable à lire et très intéressant.

. La leçon de natation, Lynne Hugo et Anna Villegas, Traduit de l'américain ; J'ai Lu 1999

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La maîtresse du commandant Castro :)))

29 Mars 2022, 21:21pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Je n'ai pas souvenir d'avoir déjà lu cet auteur, même s'il ne m'était pas inconnu.

J'ai dévoré ce roman-là, dégoté par hasard chez un bouquiniste, et comme happée par une histoire tout à fait palpitante.

Le récit est celui d'une femme qu'on sait à l'âge de la vieillesse, même si on l'oublie vite, absorbés par le déroulement des faits. Elle n'a jamais raconté son histoire à personne, aussi se dit-elle : ou bien je pars avec mon secret et personne ne le saura, ou bien je le raconte une unique et ultime fois... Ce qu'elle fait, et c'est ce livre que nous lisons donc.

Nous rencontrons donc notre personnage enfant, alors qu'elle grandit à Cuba, née d'un père cubain et d'une mère française. Dans une famille riche. Avec des domestiques. Son amie, la fille du couple de domestiques.

Et puis, la révolution cubaine. Les engagements de certains... 

L'héroïne va s'engager, malgré son extraction sociale, aux côtés des révolutionnaires. Et rencontrer, à 17 ans... le gourou, Fidel Castro... Et puis... Toute sa vie va être construite à partir de ces faits-là. Entre tentative d'oubli et tentative de guérison... Un grand parcours de vie nous est livré là, émaillé de rencontres évidemment, de choix, de travail sur soi, beaucoup sur fond d'histoire cubaine.

Sachant que l'héroïne sera loin de vivre toute sa vie à Cuba, pour se construire, c'est ailleurs qu'elle doit être...

Tout à fait passionnant.

. La maîtresse du commandant Castro, Edouardo Manet, Robert Laffont 2009, Grands romans Points.

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La définition du bonheur

10 Mars 2022, 18:23pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Ce livre est une nouveauté, et c'est un cadeau, deux raisons pour me réjouir. En outre, le titre était très prometteur, de même que l'auteure, que j'ai lu plusieurs fois. Je crois que je gardais de Catherine Cusset un bon souvenir, et je sais que j'en ai 2 dans ma bibliothèque. Aussi ce cadeau était vraiment à priori, un très bon choix.

Et pourtant... 

J'ai vraiment accroché au début, et puis de moins en moins, et jusqu'à finir par être ennuyée et même agacée par ce livre.

Je n'ai pas aimé l'écriture, je l'ai trouvée très inégale, assez plate et hachée.

Deux histoires qui s'entremèlent. 

Je ne sais pas si le livre est autobiographique, je suppose qu'il faudrait que j'aie plus de clémence, s'il l'était. Cela m'en inspirerait davantage, en tout cas, alors que cela ne devrait pas, n'est ce pas, finalement ?

En tout cas : histoires de femmes. Avec, au coeur de leurs vies parallèles (elles ne se connaissent pas au début), des problématiques importantes de femmes. Alors très bien. C'est intéressant. Des vies, le passage du temps. Et puis. Et puis quoi ? Bon, des liens qui se découvrent, je ne dirai pas ici pourquoi, pour ne rien divulgacher.

Ces personnages ne m'ont pas plu, en fin de compte. Sans savoir ce qui m'a le plus gêné. Finalement les "trous" dans leur biographie ne m'a pas convenu. Et a même gêné ma lecture. 

Cette histoire nous mène jusqu'à l'année dernière, si bien qu'elle arrive jusqu'au coronavirus qui s'invite dans l'histoire, je ne m'y attendais pas, c'est le premier roman que je lis qui lui donne une existence. Finalement, ce n'est pas au coeur de l'histoire, ça ajoute "juste" des contraintes à une histoire de vie, surtout si elle est autobiographique. Sinon... 

Je ne suis pas convaincue, et je pense que l'écriture y fait beaucoup, cela ne m'a vraiment pas emportée, alors même que les sujets pourraient être considérés comme "passionnés" et impliquants...

. La définition du bonheur, Catherine Cusset, Gallimard, 2021

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Delphine :)))

14 Novembre 2021, 18:12pm

Publié par LaSourisJOne

Roman épistolaire.

Je ne pensais pas lire entièrement ce livre de Mme de Stael, issu des siècles passés : je souhaitais juste en lire un peu, et tenter de comprendre s'il était possible, pourquoi ce livre avait valu à son auteure d'être exilée de Paris par Napoléon Bonaparte... J'avais voulu trouver ce qui pouvait bien avoir incité une telle décision en découvrant une auteure que l'Histoire n'a pas retenu prioritairement, quand on y pense.

Et en fait, je me suis fait prendre par l'histoire, l'ambiance, l'écriture.... Et au lieu de n'en lire que 50 pages j'ai dévoré les 850 pages de ce livre très dense ! Si je suis honnête même, je n'avais pas envie de laisser Delphine ! 

Bien sûr, je savais comment ce livre-là se terminait. Mais j'ai fini par vouloir savoir comment le personnage atteindrait ce choix... Là aussi pour comprendre, puisqu'il est là encore reproché à son auteure !

Il ne faut pas vous dire que tout se passe bien ici, évidemment : le sort s'acharne sur l'héroïne, donc...

Mais j'ai trouvé ça palpitant, et tellement riche d'analyses !

Il faut vous imaginer une société où tout le monde passe son temps à s'écrire de longues lettres (tiens, eh ben finalement rien n'a changé, tout le monde écrit toujours, sauf que de nos jours on écrit que de pauvres SMS ou d'insipides messages sur facebook, non ?!) : c'est ici le parti-pris, la narration avance par le biais de ces lettres. C'est donc un ressort de l'histoire, qui génère un vrai suspense et prend parfois une part tragique bien sûr, dans les épisodes de la vie, lorsque les lettres n'arrivent pas assez vite....

Mais... il faudrait de nombreuses pages pour parler de ce livre-là !

C'est donc l'histoire de Delphine, jeune femme de 20 ans, quand même - ici l'âge ne nous paraît pas celui d'une femme si jeune ; elle est belle, ne manque pas de succès en société, est veuve d'un mari de 25 ans son aîné, fruit d'une union de raison, comme toutes à l'époque. Elle fait le bien, elle est vertueuse, et tente d'arranger le mariage qu'elle pense parfait pour sa jeune cousine avec un certain Léonce. Elle le lui facilite, et la mère de cette cousine fait tout pour l'accepter, puisque Delphine lui offre une dot généreuse pour lui permettre de l'épouser. Or... plus on lui en parle... et le rencontrant enfin... ces deux-là tombent éperdument amoureux. A partir de là, les événements rivaliseront de malchance pour les séparer toujours... Les événements et la malveillance de certains, l'égoïsme d'autres... 

L'histoire se déroule sur deux ans et demi, entre 1790 et 1792, en pleine révolution française ; son auteure l'a publié en 1802... C'est passionnant de voir évoluer la société de l'époque ! 

Et donc, il y est question de divorce, un divorce qui fait débat, bien sûr, et qui commence à être autorisé dans certains pays d'Europe ; imminent en France... 

Question du mariage, bien entendu, et de la condition féminine... La femme, perdue par la réputation, mise à mal si facilement par les commérages du monde... Le personnage principal droit et vertueux défendra encore longtemps la position selon laquelle il n'est rien de pire que d'être mal mariée. 

C'est véritablement très intéressant !

Exalté, bien sûr, on n'oublie pas que cela préfigure le romantisme ; 

tout à fait passionnant.

. Delphine, Mme de Stael, 1802.

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Reste aussi longtemps que tu voudras

24 Octobre 2021, 12:31pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Ce livre-là n'est pas si simple à évincer d'un revers de manche ou d'un haussement de sourcil dédaigneux. Car, il y a quand même un point de vue, pas si fréquent, et même si on peut contester les choix de l'héroïne, l'histoire interpelle, quand même. En outre, le livre est assez épais, et il n'est pas si mal écrit, ni ennuyeux. Je n'ai pas adoré les personnages, pour autant, et tout particulièrement la meilleure amie, que je trouve peu intéressante - et c'est dommage - dommage, une fois encore.

Bon : la narratrice est une jeune femme, qui arrive en Italie, chez sa meilleure amie qu'elle n'a pas vu depuis 3 ans, avec ses valises pour une durée indéterminée. La meilleure amie, qui est mariée, vit avec son acariâtre et infecte belle-mère, tient des chambres d'hôtes, l'accueille. On découvre petit à petit qu'elles sont dans des problématiques de vie inversées, ce qui va avoir tendance à ne pas les lier, en tout cas à faire qu'aucun lien profond ne se tisse ou se retisse (car quel était-il, ce lien, alors qu'elles étaient en fac toutes les deux ?Peut-être un peu superficiel ? ). En tout cas : Hannah, la meilleure amie, veut un enfant qui ne vient pas, est en phase de tests de fertilité ; notre héroïne débarque après un événement de sa vie qui tarde à être dit (ce suspense, ou cette retenue dans ce qu'on imagine terrible est plutôt bien travaillé, bien vu) ; on craint le pire autour d'un enfant, autour d'une naissance, d'un enfant mort-né peut-être... Du coup, pour ceux qui voudraient le lire, arrêtez-vous là à la lecture de ce billet ! Pour les autres, je divulgache un peu plus : en fait, l'enfant est bien en vie, il a quelques mois, elle l'a laissé avec son père à sa naissance, n'acceptant pas sa nouvelle maternité. N'acceptant pas non plus ce qu'elle a vécu pendant l'accouchement. Son point de vue de femme blessée est intéressant même si on ne le partage pas . Elle part, donc, et décide de tenter d'oublier, de vivre comme une jeune femme sans liens, de faire des rencontres et de retrouver une féminité/sexualité oubliée, jamais connue ? Entre liens purement sexuels et amitiés se tissant en Italie, le choix d'éloignement d'une jeune femme incapable de rentrer... Et l'animosité entre les deux amies qui continuent à vivre sous le même toit et ne se comprennent pas/plus. C'est intéressant, même si je n'ai pas adoré les choix et peut-être regretté que cette échappée ne ressemble pas à une façon de se soigner, d'avancer, d'apprendre à savoir où est son chemin, et en même temps : est-ce que cela ne ressemble pas à la vie, parfois ?

Une auteure, en outre que je ne connaissais pas du tout.

Je serais curieuse de voir quelles autres thématiques ou quels autres sujets elle a par ailleurs exploré.

. Reste aussi longtemps que tu voudras, Mélanie Taquet, Eyrolles Poche, 2018 ; 2020 pour l'édition de poche.

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Tu seras ma beauté

13 Juin 2021, 11:00am

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Je m'apprête sans doute à faire au moins une déçue...

C'est donc l'histoire d'une rencontre hasardeuse, ou improbable, entre une prof de sports de lycée et un écrivain en vue. Alors que celle-ci ne lit pas ou peu, et qu'elle va chercher une dédicace pour sa mère. Et puis alors qu'elle ne sait rien de lui, que les hommes ne lui manquent pas puisqu'elle en trouve facilement, elle décrète qu'il le lui faut et qu'elle va faire écrire une de ses collègues à sa place. Elles ne sont pas amies, mais elle convainc quand même Irène, la prof de français, d'écrire ces lettres... Pourquoi le fait-elle ? Pourquoi le fait-elle pour Lisa et non pour elle ? En tout cas une correspondance se noue, une rencontre se fait ; et puis Lisa va au rendez-vous de l'écrivain, et Irène tombe en dépression qui ne dit pas son nom... 

Je confesse que je n'ai pas aimé ce livre. Je me suis ennuyée, vraiment, comme avec le souvenir que j'en ai de Madame Bovary (qui pourrait être un compliment !)... Après tout, n'est ce pas l'histoire d'une femme qui s'ennuie en province ? Peut-être que cela tient au fait que je n'ai pas aimé ces personnages, la dichotomie de départ entre la prof de sport futile et la prof de lettres profonde... J'ai regretté que le roman soit basé sur cette opposition, d'autant que j'ai trouvé le personnage de Lisa (la prof de sport) maltraitée, abandonnée... Ok, ce n'était pas l'histoire, me direz-vous... J'ai pensé un peu à L'Amour et les forêts, de Reinhardt, pour son point de départ (une enseignante qui écrit à un auteur), un peu à Odette Toutlemonde (cette femme simple qui transforme l'auteur en vue), ce film d'Eric-Emmanuel Schmidt... 

En tout cas, et ça c'est un point positif, merci à ce livre pour cela : le livre m'a donné envie de lire Cyrano de Bergerac, qui traverse le récit comme une référence, où l'un des protagonistes est l'esprit, et l'autre, prend l'apparence du corps, et donc "sera la beauté".

. Tu seras ma beauté, Gwenaëlle Robert, éd. Robert Laffont, 2017

 

 

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Belle Greene :)))

3 Mai 2021, 11:46am

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Trois sourires. J'ai hésité entre deux et trois, mais au vu du plaisir de lecture que j'y ai eu, et de l'intérêt que j'ai porté à cette histoire et à ce personnage que je découvrais totalement, j'ai opté pour trois !

J'ai donc découvert ce personnage hors du commun, pour le moins, de Belle Greene. C'est un roman, pas une biographie, notons le. Cependant, l'auteure a effectué un travail d'enquête et de recherche de trois ans pour écrire son livre qui s'efforce avant tout de ne pas trahir la vérité (connue). 

Ainsi, Belle est une jeune femme naissant au début du XXe siècle, aux Etats-Unis. Dans une famille... noire. Mais dont le teint, ainsi que celui de sa mère et de ses frères et soeurs, est clair. Aussi, ce petit groupe se concerte bientôt, alors que les enfants atteignent environ 18 ans et décident de tenter l'impensable (mais qui avait cours alors pour tenter de vivre une vie normale, sans entrave relative à la couleur de peau et aux préjugés) : the passing, ou le passage, autrement, dit, le passage d'une couleur à l'autre, du noir au blanc. Ce qui implique de déménager, évidemment, de ne plus jamais revoir sa famille réellement "noire", de modifier leur nom de famille (le leur de Greener devient Greene), de s'inventer une généalogie (pour eux, portugaise) et de modifier un peu leur âge. Ah, et... : d'accepter de ne jamais avoir d'enfant, et bien sûr de garder le silence à vie. La famille fait ce choix, parce que chacun de ses protagonistes veut se forger une vie, une vie grâce à des études, une vie confortable, une vie réussie... Belle, notamment, la plus déterminée, deviendra bibliothécaire... l'illustre et libre bibliothécaire d'un milliardaire avec lequel elle va constituer un fonds colossal, impressionnant, pouvant rivaliser avec les plus grands lieux du monde... Un lieu que lui comme elle rêvent d'ailleurs d'offrir au public, aux chercheurs... Accessoirement, l'homme, le patron, celui-ci, JP Morgan est aussi le propriétaire du fameux paquebot insubmersible... Le Titanic. Alors on découvre toute cette époque, ces personnages historiques méconnus, on se passionne pour leur destin, pour leur choix, leur détermination... 

C'est certes un peu long, car aucun détail ne nous est ménagé, mais c'est véritablement passionnant.

Une découverte bénie !

Que je dois à ma bibliothécaire une fois de plus, c'est elle qui l'avait mis en évidence sur le présentoir de sa bibliothèque : je ne l'aurais jamais découvert sinon, et même sans doute pas emprunté, car le titre ne dit pas grand chose à celui qui ne connaît pas le personnage...

Bibliothèque de Lanvallay.

. Belle Greene, Alexandra Lapierre, éd. Flammarion, janvier 2021.

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Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles :)

18 Février 2021, 18:50pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Le titre est vendeur, et même sur-vendeur, ça c'est un fait. N'empêche que ça m'a donné envie de le feuilleter, et c'est les quelques lignes de présentation qui m'ont plutôt donné envie et qui sont plus proches de la vérité sur le contenu de ce livre : une tranche de vie d'une jeune femme, new-yorkaise, travaillant dans l'édition. Qui cherche l'amour durable. Sa vie, ses petits amis, sa famille, ses meilleures amies... Ca se lit bien. Maintenant : c'est un roman court ; on pourrait rester sur sa faim ; le récit est bien enlevé, plein d'humour alors ce n'est déjà pas si mal. Dans le roman, un chapitre change de point de vue, et soudain, les personnages que l'on voit ne sont plus ceux du début... Alors on s'interroge... La narratrice 30 ans plus tard ? En fait non, j'ai fini par comprendre qu'il s'agissait de l'autre famille qui habite le même immeuble qu'elle... Pourquoi pas, simplement comme le fil n'est pas véritablement approfondi, c'est à dire qu'on ne voit cette famille qu'une fois, on se demande un peu pourquoi... Ca fait sans doute penser aux séries en tout genre sur le quotidien des New-Yorkais, ou aux Chroniques de San Fransico j'imagine. Sauf que : pas de glauque ici, pas de junkies !

Ca se déguste, en tout cas, ma foi, la lecture est plaisante.

. Manuel de chasse et de pêche à l'usage des filles, Melissa Bank, traduit de l'Américain, 1999. Rivage Poche

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Les amants de la terre sauvage :))

20 Novembre 2020, 13:25pm

Publié par LaSourisJOne

Roman.

Ce roman m'a convenu parfaitement, idéalement : il m'a propulsée en Afrique, et aussi un peu en Australie, nous plonge au coeur d'un lodge africain et au sein du tournage d'un film... Parfait pour s'éloigner et être ailleurs. En outre, j'avais déjà lu et beaucoup aimé de cette auteure La Lionne, ce fut déjà un grand plaisir de lecture, que demander de plus ?

Mara a épousé un jeune Anglais, organisateur de safari et chasseur en Afrique (elle n'en a pas choisi la fonction...) ; elle vit avec lui au coeur de la brousse, et aime sa vie. Leur lodge rencontre cependant des difficultés financières, il s'est passé quelque chose qui a éloigné les deux Amoureux, et un jour... une opportunité, chez eux, alors que son mari est absent : un tournage... Des Américains, qui peuplent le lieu de vie de Mara pendant quinze jours. Entre jours de tournage et partages, dans un milieu hostile (les animaux sauvages), et... 

Je n'en dis pas plus. Mais cette lecture me fut très plaisante !

J'ai regretté de devoir quitter la Tanzanie et la Tasmanie...

. Les amants de la terre sauvage, Katherine Scholes, Pocket, 2009. 

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Fuki-no-tô :)

3 Février 2020, 19:53pm

Publié par LaSourisJOne

Roman. 

Petite respiration, avec cette auteure qui parvient à faire que je ne lâche pas ses livres, comme avec Maïmaï... Un style sec, sans gras, simple, dont je ne suis pas forcément fan mais qui fonctionne bien et emporte, il faut le reconnaître. Et puis le jeu toujours, autour de l'identité de ses personnages et de leur nom ; ici, Fukito, la jeune femme rencontrée au lycée, est tout entière incluse dans ce titre "Fuki-no-to", qui désigne le lieu où l'héroïne, Atsuko, fait pousser des fuki, bambous, une plante spécifique... Délicatesse des sentiments, délicatesse des personnages, c'est sans doute cela aussi que j'aime trouver chez cette auteure.

Ici... une famille, celle d'Atsuko, qui vit à la campagne, puisqu'elle a choisi de reprendre la ferme de son père. Deux enfants. Un mari urbain mais qui l'a suivie, après sa liaison avec une maîtresse, parce que, découvert, il ne voulait pas perdre sa famille. Et puis... Atsuko a besoin d'une employée, et sans le savoir elle va embaucher... Fukito, celle de son adolescence. A l'époque, les sentiments ne sont pas affirmés, compliqués par la société ; chacune fait sa vie ; mais elles se retrouvent et découvrent la force de leurs sentiments...

Comment les vivre dans une société très intolérante à l'homosexualité ? 

C'est un récit court, pur, très beau.

. Fuki-no-tô, Aki Shimazaki, éd. Actes Sud, 2017.

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