Finir un livre contemporain est toujours un exploit pour moi en cette époque, je le vois, un miracle fragile, dont je me réjouis quand il arrive. Aussi, ce livre-là doit bien receler quelques pépites ! Léger, certes. Mais pas que. Plaisant. Pas ennuyeux. C'est déjà pas mal !
Cinq amies, de longue date, qui se réunissent tous les premiers mardis du mois au restaurant, à Cologne. L'une d'elles perd son mari, et décide de suivre sa trace en pélérinage vers Compostelle. Ses amies, coûte que coûte, décident de l'accompagner, malgré leurs contraintes, leur personnalité aux antipodes du défi...
Et évidemment, toutes apprendront plus que ce qu'elles pensaient apprendre en partant, sur elles, mais encore sur les autres, sur leurs amies, sur ce qu'elles croyaient savoir...
J'ai aimé. Le suspense est assez bien tenu, et nous tient en haleine, notamment autour de la vie d'Arne, le mari défunt...
Plaisante lecture !
Médiathèque de Saint-Malo.
. En route vers Compostelle, Monika Peetz, 2010 ; Presses de la Cité, traduit de l'Allemand en 2014.
Evidemment, je suis entrée dans ce livre-là avec un appétit tout particulier, puisque c'est un cadeau de mon fils. Avec une once d'appréhension aussi, parce que je me souvenais avoir tenté et abandonné Le Liseur du 6h27 du même auteur. Et... j'ai adoré ! Loufoque, désopilant ! J'ai souvent ri. J'ai savouré les dialogues entre... le personnage principal et . Ah, eh bien je ne peux pas vous le dire ! En tout cas, c'est l'histoire d'un homme marié, avec une vie installée, un grand fils, un chien, une résidence secondaire dans les Cévennes. Représentant en nains de jardin. Pas malheureux dans sa vie, mais plus vraiment conscient de celle-ci. Jusqu'au jour où il aperçoit, alors qu'il est sur la terrasse de sa maison dans les Cévennes avec sa femme et leur chien... une fissure sur la façade de leur maison, dans la vigne vierge. Fissure qui va devenir obsession, et nous entrainer loin, loin, bien loin...
On largue les amarres raisonnables avec plaisir avec ce livre-là ; on dévore jusqu'au bout et avec impatience les péripéties qui font évoluer le héros vers un autre lui-même...
Bref, j'ai adoré !
Très contente de pouvoir le mettre maintenant dans ma bibliothèque. Merci à mon fils pour cette découverte enthousiasmante !
. La fissure, Jean-Paul Didierlaurent, Editions Au diable vauvert, 2018.
C'est un livre au rythme lent, encore une fois, que j'ai aimé lire et de plus en plus au fur et à mesure que j'avançais dans sa lecture. Un livre que j'avais envie de finir tout en ayant envie qu'il ne finisse jamais, pour rester dans cette atmosphère de 1850 dans l'Ohio, avec ces personnages si attachants. C'est le second livre que je lis de cette auteure, après Prodigieuses créatures que j'avais également beaucoup aimé.
Avec celui-ci, nous suivons une jeune femme, Honor, quaker, en 1850. Appartenant à cette communauté, un certain nombre de règles lui sont imposées : ne pas mentir, pas de vêtements voyants, pas d'alcool, piété religieuse... Cette jeune femme, abandonnée par son fiancé en Angleterre, décide alors de suivre sa soeur de l'autre côté de l'Atlantique, Grâce, qui a projeté de s'y marier. Seulement... Après une traversée longue et nauséeuse pour la discrète Honor... les choses ne se passeront pas comme prévu, à commencer par un drame, la perte de sa soeur... Comment, vers quoi diriger sa vie alors, dans ce pays inconnu ? On va la suivre pas à pas, elle qui, doucement, humaine, n'entend pas renoncer à ce en quoi elle croit... Notamment sa croyance que tous les êtres sont égaux et que donc, aucun ne peuvent être asservis par d'autres. L'esclavage, et la fuite des esclaves vers le nord, vers le Canada pour trouver la Liberté, est au coeur de ce livre. Les habitants de l'Ohio sont bel et bien obligés de décider s'ils veulent aider ou ne rien faire... Il y aussi cette sourde, fascinante attirance pour Donovan, lui qui incarne le mal, mais pas si simple... Il est dépeint comme pouvant changer...
La sensibilité de ce récit, l'arrière-plan abolitionniste révélateur d'une partie de l'Histoire des Etats-Unis, les lettres écrites par Honor à sa famille, l'ensemble donne un récit qui avance lentement mais puissant. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Acheté chez un bouquiniste en juin dernier. Grand bien m'en prît !
. La dernière fugitive, Tracy Chevalier, éd. Quai Voltaire, 2013.
Ce livre-là était dans ma bibliothèque depuis longtemps. Déjà, à plusieurs reprises, je l'avais eu entre les mains, et rangé, après avoir lu la première page, parce que ce n'était pas le moment j'imagine. Et là, j'ai eu envie de ce livre-là. C'est drôle, parfois, nos rapports aux livres... J'aime tellement l'histoire qu'ils ont, qu'ils s'inscrivent dans nos vies.
Et il m'a parfaitement convenu ! J'en ai aimé la lenteur, surtout. Sans doute que ce rythme était doux comme il le fallait pour moi. Et puis l'atmosphère, et je comprends pourquoi il m'est arrivé plein de fois de ne pas en avoir envie. L'atmosphère, et cette petite communauté qui ne ressemble à aucune autre, et pour cause...
Donc, Kath, Ruth et Tommy. Trois amis qui grandissent dans un centre d'éducation Hailsham. C'est Kath qui raconte l'histoire... Ce livre est difficile à résumer sans trop en dire, il se lit à petits pas, à petits souffles... Auprès de moi toujours est le titre de la chanson que Kath écoute en boucle sur une cassette, à une certaine époque de sa jeunesse... Cette cassette qui va disparaître, et dont on pensera alors qu'elle sera partie à Norfolk, ce "coin perdu" de l'Angleterre qui accueille tous les objets perdus... Il y a plein de "rumeurs", de ce type dans ce livre-là, elles créent une épaisseur douce à ce livre... Qui n'est pas sans tristesse, sans nostalgie, sans regrets... L'ambiance y est toute particulière, car... ces jeunes-là sont-ils des jeunes comme les autres ? Non, ils ne sont pas des jeunes comme les autres... Ils ne peuvent pas l'être, leur destin est tout tracé, mais il faut lire le livre pour comprendre...
Auréolé de mystères, de petits et grands mystères sur la vie...
. Auprès de moi toujours, Kazuo Ishiguro, Folio Gallimard. Londres, 2005 ; France, 2006.
C'est une surprenante découverte que celle-ci. Un préjugé levé, aussi, quand à ce que j'imaginais ou connaissait de Pierre-Jakez Hélias !
C'est un roman puissant, autour d'un personnage féminin fort, qui n'a pas été sans me rappeler La Chaise numéro 14, de Fabienne Juhel, sans doute pour ce personnage, justement. Même si l'histoire et le contexte n'ont rien à voir, et également aussi, un peu, la voix, la narration d'une Carole Martinez...
C'est pour cela, je dois dire que j'ai été déconcertée par cette découverte.
C'est donc l'histoire de Gloria, qu'on rencontre très très jeune, toute petite, nouvelle née, orpheline... qui ne manque pas d'amour, de sa grand-mère, notamment... dont la personnalité forte déjà, d'une combattante simple, pugnace avec les choses qui l'entourent est peut-être une petite part de ce qui est transmis à cette Gloria "La Grande"... Ce serait dommage de vous en dire plus, ou beaucoup plus, vraiment...
Cependant, dire ici le récit en trois temps : le présent, les personnages en présence ; la narration du passé, y compris par le biais d'un témoignage transmis par Gloria, autour d'une rencontre qui va marquer tant de vies ; et puis, et puis... après, après...
C'est vraiment très habilement mené. On aime l'indépendance farouche et touchante de ce personnage solitaire... Et aussi les adjuvants de sa vie, Jean-Louis, l'ami fidèle Célestin....
Une très très belle découverte et un grand plaisir de lecture.
. Le Diable à quatre, Pierre-Jakez Hélias, Editions de Fallois, 1993.
J'ai longuement hésité sur le nombre de sourires que j'attribuerais très subjectivement à ce livre... J'ai opté pour les 2 sourires, compte tenu du plaisir que j'ai eu à le lire, et malgré l'impression de tristesse que j'en garde pourtant.
Je dirais que ce livre, dans son atmosphère, sa narration m'a un peu rappelé L'extraordinaire histoire de Fatima Monsour, sans doute par cette façon de donner à voir la candeur et la naïveté d'une émigrée et sa façon pugnace de se débrouiller pour y arriver. Il s'agit là du récit de Rosalinda, Russe qui va exporter le noyau précieux de sa famille en Allemagne.
C'est très russe, russe contemporain, ou ce qu'on en imagine, dans l'esprit. Ainsi, cette femme est pugnace, veut à tout prix réussir, extrêmement coquette et estimerait déshonorant de ne l'être pas. C'est le caractère qui sous-tend toute la narration, et évidemment, ça prête souvent à sourire. Tout est raconté sur le même plan, autre caractéristique de cette narration, sans pathos, donc. Les événements russes ne sont pas abordés, ou uniquement à travers les conséquences de vie quotidienne des habitants ; aussi même si la couleur de ce début de livre est volontiers drôle, il y a cette touche, quand même touchante, parce qu'on entrevoit à quel point vivre en Russie a dû être très compliqué en terme de confort ou plutôt d'absence de confort, au XXe (rareté de logements attribués selon des critères en partie politique, restrictions d'électricité, difficultés d'approvisionnements, chèreté de la vie...) ; bref, cependant, le début est drôle.
En ce qui me concerne j'ai été touchée, pour ne pas dire choquée par l'attitude de cette narratrice à l'égard de sa fille : hostilité, mépris... Cette pauvre Sulfia, figure dite "terne" qui traverse pourtant le livre avec un vrai beau panache. En outre, la narration a cette finesse que tout cela se craquelle, et que la figure de Rosalinda apparaît bientot, à travers sa force et sa détermination avec le coeur qu'elle a pourtant, avec ses confusions, ses fatales erreurs... En tout cas, toute cette fin est quand même très bien ficelée, même si elle a de quoi rendre triste. Et comment ne pas parler de cette petite-fille, vénérée... les choix de sa grand-mère pèseront cruellement dans sa vie, on ne peut que le sentir, à travers ce qui nous est donné à voir de la fillette, puis adolescente et femme, donnée à voir par le regard non-psychologisant de Rosalinda... C'est ça, qui est sans doute assez fort...
Les personnages secondaires croisés dans ce livre (le moniteur de ski, le grand-père, John...) composent également une galerie de personnages qui contribuent à rendre le livre attachant.
Comment ne pas dire, en se gardant encore une fois de toute interprétation ou extrapolation qui ne nous regarde pas (laissons donc leur biographie aux écrivains !!) : juste, les faits : l'auteure est russe, installée en Allemagne depuis 13 ans.
Décidément, cette auteure a le pouvoir de m'embarquer. Après le formidable souvenir de L'île des oubliés, j'avais eu le plaisir de lire encore Une dernière danse (2008) et celui-ci m'a encore emportée.
Comme avec L'île des oubliés, elle s'empare d'un fait historique méconnu ou oublié, en Grèce, et l'exploite doublé d'une saga familiale.
Ici, j'ai découvert le destin de la ville de Famagouste, située sur la côte Est de Chypre, et le sort cruel de sa population dans les années 1974 : alors que la ville connaît un développement touristique exponentiel, tout s'écroule, du jour au lendemain ou presque, la guerre civile s'emparant de la cité, et soudain apparaissant Chypriotes turcs et chypriotes grecs. La ville est dévastée. Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est voir cela de l'intérieur, dans la peau de deux familles sur lesquelles cela tombe dessus. Ne rien savoir, ne rien comprendre, tâcher de juste s'organiser pour vivre, trouver un semblant de bonheur avec ce qui reste...
Ainsi, je dirai que j'ai lu la première partie de ce livre avec un oeil distrait : le faste d'un hôtel de luxe, au plus près du couple qui le dirige Savaas et Aphroditi... Cependant, vraiment, cette première partie prend tout son sens et sa profondeur avec le récit des événements ensuite : car tout bascule pour tout le monde...
Les personnages ne sont pas d'un seul bloc, c'est encore à mettre au crédit de ce livre ;
et c'est vraiment le récit de l'histoire d'une ville, et des drames humains, qu'éclairent... la famille, l'amitié ?
. La ville orpheline, Victoria Hislop, 2014. Le Livre de Poche.
Ce roman, je l'ai dévoré de bout en bout, fébrilement, avec l'envie d'avancer sans pour autant avoir envie de le quitter.
J'ai été assez captivée par l'histoire, non ordinaire, de Delphine, cheffe d'une agence un peu spéciale... Son agence s'appelle "Pour vous", donc, c'est le titre du livre. Comme son nom l'indique, elle exécute pour ses clients, tous types de "missions" ; des missions qui ont trait au coeur, aux états d'âme, au mal-être la plupart du temps... Survivre à un deuil, vivre une relation extra-conjugale amoureuse, etc. Y a-t-il des limites à ses missions ?
Ce qui compte, c'est ce qu'il y a "autour" de la mission. La manière dont Delphine la vend, l'éxécute, et la vit. On découvre alors petit à petit la nature de cette femme déterminée, obsédée par son agence... Ce livre évite la psychologie, c'est déroutant, mais c'est ça qui est intéressant. Il peut souvent déranger, bousculer, mais là encore, c'est véritablement l'intérêt du livre et du personnage et je trouve qu'il est particulièrement réussi... Je ne vous en dis pas plus pour ne pas divulgacher, mais j'ai conscience que tout cela peut manquer de clarté ! Peut-on avancer dans la vie sans sentiment(s) ? Ca pourrait être une des interrogations de ce livre...
Je l'ai dévoré.
Merci à Delph (et à Véro) pour ce prêt et donc pour la découverte, du livre comme de l'auteure.
. Pour vous, Dominique Mainard, éd. Joëlle Losfeld 2008 ; Le Livre de Poche.
Encore un livre miraculeusement et précieusement glané au fil de mes anciennes pérégrinations, et que je n'avais pas trouvé le temps de lire... Bénies soient-elles, et mes impulsions rarement contrariées d'acheter des livres d'occasion ! Je leur connais, particulièrement, un sens, depuis deux mois, sans commentaire.... !
Bref. Celui-ci. J'avais énormément aimé La drôle de vie de Zelda Zonk, ainsi que Miss Cyclone. Celui-ci me laisse plus sur la réserve... Je n'ai pas adhéré à la première partie du livre, tellement "trop" ! Alors, tout ce que j'aime, pourtant, on se croirait dans Dowtown Abbey... Mais, là, on n'y croit pas ! Enfin, moi je n'y ai pas cru... (C'est cette partie du livre qui donne son titre au roman, l'Aile des vierges) : ça se passe en 1946, et l'attitude de la jeune femme, Maggie, est trop moderne pour qu'elle soit crédible à mon sens, dans sa façon intime de penser, son langage, ses actes, ses préoccupations... Evidemment, on a envie d'aimer, mais l'anachronisme est tellement criant (à mon sens) ! L'immédiate après-guerre, dans un manoir anglais aristocrate... Et ce qui s'y passe, ce coup de foudre, je ne vous en dis pas plus, m'a paru encore trop peu crédible, même si évidemment on a envie là encore de mettre notre raison en berne et d'y croire ! Bref.
Finalement, la seconde partie du livre, même s'il ne s'y passe évidemment pas ce qu'on a envie qu'il s'y passe comme dans un sirupeux roman d'amour (donc, hein, il ne se passe pas ça, vous suivez ? :), eh bien cette seconde partie du livre m'a permis de l'aimer davantage. Cette vie qu'elle prend à bras le corps, suivant sa part de rêve, sans rallier le rêve de l'autre pour ne pas renoncer au sien (évidemment cette question interroge)... Alors, elle s'accomplit. Mais dans quelle mesure le fait-elle parce que c'est son choix, ou la détermination de ses ancêtres, elles féministes, revendicatrices ?
Finalement un plaisir de lecture que ce livre (malgré des agacements). Déjà pas si mal ?
. L'aile des vierges, Laurence Peyrin, Calmann-Levy 2018 ; Pocket.
Rien de tel qu'un livre où l'on se sent bien, qu'on a très envie de retrouver et qu'on dévore sans avoir envie qu'il se termine trop vite, justement parce qu'on voudrait qu'il ne s'arrête jamais !
Les deux livres de Katherine Scholes -en incluant celui-ici - ont eu cet effet là pour moi (j'avais adoré de même La lionne, paru en 2012). Je chercherai donc évidemment à me procurer les autres, car elle en a écrit plusieurs autres, d'après ce que je découvre.
On lui passe donc ses petits défauts... Et même s'il m'est arrivée de trouver que c'était un peu long au coeur de l'histoire, ça fait partie du jeu, du plaisir !
C'est l'histoire d'une jeune femme, dont on sent qu'elle est bien contrainte par son époque, et les moeurs qui lui correspondent. Encore plus par le milieu qu'elle va adopter par amour... Bref : Kitty (oui, bon, on s'en fout du nom) est australienne (comme l'auteure) ; elle a quitté sa famille, ses parents et ses frères, la ferme familiale pour connaître la vie qu'elle rêve : elle veut être artiste. S'installe à Londres. Rencontre un certain Yuri, artiste justement, un ancien prince russe... Belle amitié que celle-ci, et le début d'un chemin pour Kitty... jusqu'à ce qu'elle rencontre Théo. Qui va devenir son mari... Ils se marient pendant la guerre, ah oui, tout cela se déroule aux alentours de la deuxième guerre mondiale (mais il n'en est pas question, juste des conséquences que celle-ci peut avoir sur les êtres et sur leur nature). Et puis... un scandale, deux mêmes... Et puis Kitty accepte tous les choix de son maris, toutes les décisions qui la concernent... en plus d'une installation pour une nouvelle vie autour d'un projet qui a vraiment existé - une absurdité des européens, on le sent tout de suite à la lecture - le plan Arachide...
Je vais m'arrêter là pour ne pas trop en dévoiler, mais il y a plein de choses dans ce livre : les rapports entre les "blancs" et les domestiques ; les rapports surfaits des sociétés qui imposent de faire semblant ; la part de liberté ou de vrai qu'on va trouver malgré tout (une amitié particulière) ; et puis, des rencontres, des belles rencontres, autour d'une mission, de prêtres, un petit singe.
J'espère ne pas en avoir trop dit !
Mais c'est pour vous dire qu'il va bien au delà que ses couvertures et ses titres un peu mièvres !
Merci très chaleureux à Delph qui me l'a mis entre les mains, et offert un certain jour particulier...
. Les fleurs sauvages des bougainvilliers, Katherine Scholes, (2013) ; éd. Belfond en 2015 repris chez Pocket.